Un dessin possède un potentiel que la main développe, arrête, rate ou réussit, c'est à dire qu'elle en garde la magie. Quand cela arrive, la main laisse la place au cerveau, qui décide ce que l'on voit.
L'œil, qui
n'avait rien perdu du processus, apprécie davantage le cours que prennent les
idées révélées par le dessin.
De ces
trois intervenants, hiérarchiquement la main, l'œil et le cerveau, c'est le
premier qui nous intéresse ici, même si, in fine, il revient au cerveau de
décider car c'est à lui de retenir --lorsque la main "fait"-- les
directions qu'elle abandonne.
Le moment
le plus émouvant c'est, évidemment, quand l'idée d'espace nous
"aspire" dans la chose dessinée.
Cadrer à
droite, rendre léger à gauche et laisser l'horizon dominer.
Rassurer
le vertige pour succomber à l'attrait du large...devant soi.
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