Publication "L'architecture
des musées du XXe siècle", éditions CNDP
Réponses légèrement remaniées par M.E.C. sous
l'oeil attentif de Ciriani en novembre 2014Les illustrations diffèrent de celles de la première publication
Photographe Jean-Marie Monthiers (sauf exceptions notées)
VAD
Commençons par le cœur du projet. Des dessins d’Otto Dix y sont exposés.
Comment ces œuvres sont installées ou interviennent dans l’espace et côtoient
les autres objets de la collection ? L’essentiel se résume pour moi entre
présentation horizontale et verticale …
H.C.
L’historial de Péronne est indiscutablement mon projet le plus populaire. Il
est populaire, je crois, pour deux raisons. La première tient à la lumière
naturelle dominante. Les gens se promènent et déterminent le parcours sans
qu’on ait besoin de les guider car ils suivent la figure du projet qui est une
hélice: des salles éclairées tournant autour d'un cœur. La seconde raison est
qu’il n’est pas trop grand. Les gens aiment bien "maîtriser"- très
souvent c'est cela qui leur donne l'impression que le bâtiment a une
"échelle humaine"; ils détestent rater des salles ou revenir en
arrière. Tout ce qui perturbe la possibilité d’apprécier la collection en deux
heures est à l’encontre d'un musée.
Ce sont
les conditions de réponse. Pour apprécier la lumière autour d’une hélice, il
faut un centre sombre ! En effet si le centre n’est pas noir, la lumière
n’est pas en périphérie et on revient à l'idée du patio qui ramène vers lui la
centralité ouverte et s'oppose à la volonté d'une qualification de la
périphérie. Ici la salle centrale "reçoit" la lumière de sa
périphérie en contre-bas, alors que sa grande hauteur accentue le côté sombre,
la pénombre.
Quatre
salles vont conforter le centre, la première, celle de l’avant-guerre, regarde
le château. Une faille d'espace vertical à lumière zénithale nous fait ‒en la
traversant‒ "rentrer dans la guerre" et nous conduit vers le point
central du projet. Là, à cet endroit nodal et sombre, il fallait une idée force, à la hauteur de ce que fut cette
guerre mondiale et sa cohorte de victimes1. une idée pour secouer fortement. Après le
concours la solution s'imposa d'installer des stèles verticales en acier toute
hauteur –comme Serra aurait
pu le faire. Lors de cette guerre le blindage est apparu. Jusque-là, l'esprit
guerrier dominant était celui de l’époque médiévale avec ces aspérités
agressives exaltées dans un phantasme héroïque. Le blindage, c’est l’inverse,
c’est abstrait, plus c’est lisse, plus ça impressionne : le signe visuel
de l’inexpugnable, sans aucune faille. Un blindage d’une épaisseur de 6 cm
dégage une énergie suffisante pour couper le souffle. Évidemment les fondations
n’étaient pas prévues pour cette surcharge et il fallait hélitreuiller les
stèles pour les entrer par le haut.
Pour la
muséographie il y eut un concours, attribué à Repérages Architecture, mais
cette salle n'en faisait pas partie. Je l’ai travaillée avec Lionel Guyon
et nous avons étudié les idées du concours où nous souhaitions y convoquer les
morts de la bataille de La Somme. Lionel a su faire avec les moyens dont nous
disposions. Il a réalisé cette présence solennelle sur les stèles avec des
photos d’époque. Les dessins d’Otto Dix sont disposés individuellement dans un
mobilier en métal « guerrier » qui permet de les voir seul à seul, en
périphérie de la salle, ouverte en façade sur les autres salles du musée.
Après
l'entrée, nous descendons dans la salle 1914-16 salle "lente",
celle de la
guerre des tranchées, on se "terre", d'où les fossés.
Elle est suivie
par la salle 1916-18, salle "rapide" la guerre s'accélère avec les
divers progrès (industriels et médicaux)
et l'arrivée des USA, d'où le mur courbe induisant une fluidité du parcours.
La dernière salle –l'après-guerre– illustre le début du tourisme dans les lieux
de la mémoire
et nous conduit doucement vers l'extérieur bucolique.
VAD Ce
sont des gravures, la matière est particulièrement adaptée à rappeler leur
fabrication autant que leur sens.
H.C.
Cette salle me rappelle le musée d'Arles2 où j'ai eu à réaliser la muséographie, surtout parce que
quand il y a très peu d'argent l'architecte du bâtiment est celui qui peut le
mieux s'appuyer sur l'architecture pour soulager la muséo.
VAD Le rapport au sol de ces deux muséographies est très
différent. Soulevé sur pilotis, le sol de l’Historial a toutes les
qualités d’un sol artificiel et celles d’un sol naturel dont on peut excaver,
travailler l'épaisseur. Quel rapport la muséographie entretient-elle avec
l’architecture, à Péronne et Arles?
H.C. Cela tient à ma conception du musée. Même si je
considère le musée comme une œuvre intègre, il est aussi une « capacité de
futur ». Je dois anticiper les transformations que l’avenir apportera. La
réponse responsable à cette question en muséographie m’incite à cette
proposition. Dès le concours chaque salle est équipée d'un plancher technique
qui existe au même titre qu’un plafond technique (appelé par erreur faux-plafond) alors que les parois latérales sont à moitié
opaques pour recevoir des vitrines ou transparentes pour apporter la lumière
des espaces captifs. Les muséographes peuvent ainsi réaliser un travail en
profondeur sur un plan disponible et non un plan asservi.
APARTÉ
Pour son
premier musée, on se pose toutes les questions : qu’est-ce qu’un musée, quel en
fut le premier etc. Quelle est la différence entre Le Louvre et le musée
aujourd’hui ? L’entrée, structurée pour le premier, doit être conçue pour
la foule dans l'autre cas.3 C’est la seule différence car les
œuvres, une bonne lumière pour les voir et un parcours pour les visiter,
demeurent des données constantes. F. L. Wright avec le musée Guggenheim et Le
Corbusier avec le musée à croissance illimitée4 ont montré qu'un
musée c'est avant tout une circulation et que celle-ci détermine la forme du
projet. Mais ces deux précurseurs ont, à mon sens, "raté" un autre
élément essentiel d'un bâtiment, partant d'un musée: l'entrée, le point de
contact principal entre l'extérieur et l'intérieur, le démarrage de la
promenade. Wright parce qu’en obligeant le visiteur à emprunter au départ
l'ascenseur5 avant de pouvoir descendre, interrompt la séquence
continue depuis le sol de la ville.
Dans le musée de Corbu, la visite commence au centre, ce qui oblige le visiteur à traverser la moitié du bâtiment avant de l'entamer.
photo juleo.over-blog |
Dans le musée de Corbu, la visite commence au centre, ce qui oblige le visiteur à traverser la moitié du bâtiment avant de l'entamer.
photo Fondation Le Corbusier |
J'étais donc sommé de mieux faire: il me fallait entrer, entrer, entrer. À Arles, le musée devient un triangle pour plusieurs raisons6, dont la capacité à entrer et sortir au même point.
Le plus difficile à faire est un musée de peinture,
j’aurais aimé en faire un pour Matisse ou pour Picasso, mais pas une
rénovation, un projet complet. Par rapport, les autres sont plutôt faciles à
faire ! Il y en a peu qui exigent un rapport à la couleur aussi fragile.
La lumière naturelle reste un combat bien que les progrès techniques des
vitrages et des protections "invisibles" garantissent aujourd'hui
qu’aucun lux ou UV ne puisse s’échapper. (Il est vrai que même mes dessins
jaunissent !)
VAD Il y a donc
une figure dynamique récurrente entre l‘Historial de Péronne et le musée de
l’Arles antique. Comment entrer le plus près du centre sans s’éloigner de la
périphérie et comment sortir en périphérie sans s’éloigner du centre ?
Comment entrer et sortir au centre tout en restant proche de la
périphérie ? Comment formuler ce paradoxe 7 à l'origine d'une
véritable question topologique...
H.C. Oui c’est à peu près cela.
Je passe entre Arles et Péronne de la figure du triangle
à celle du carré. Le triangle s’avère infiniment plus efficace. Le carré était
possible pour une raison liée à la logique fondamentale de l’Historial:
établir une relation entre le visiteur et l'événement. Les musées de la guerre
(mémorial et non historial) sont faits pour ébranler, mais je ne suis pas en
train de faire le musée de la guerre, je fais le musée de la paix. Le musée
destiné à ce que la guerre n’existe plus. Je ne cherche pas à provoquer des
sentiments qui génèrent des expressions de frayeur devant les horreurs de la
guerre. Mais au contraire, qu'en sortant face au lac, le paysage parfaitement
bucolique et pacifié, déclenche un « que la vie est belle sans la
guerre ».
V.A.D. Alors une des problématiques majeures d’Arles
serait d’entrer et celle de Péronne de sortir ?
H.C. Oui on peut le dire. Comme à la chapelle Pazzi, où
l’important est de sortir, et Brunelleschi s’est montré d'une efficacité
totale. D’ailleurs, de ce point de vue, l'influence de la chapelle Pazzi fut
pour moi, bien plus forte que les palais devenus musées. Parce que la Pazzi est
une représentation de l’extérieur de ce que tu dois espérer à l’intérieur, sans
savoir ce que c’est.
Une fois à l’intérieur tu es condamné à sortir pour te représenter à l’extérieur tout ce que tu viens de collecter à l’intérieur. C’est une définition de ce à quoi sert un musée. Si tu n’y collectes rien ça ne vaut absolument pas la peine. C’est la raison de la promenade architecturale : "re-collecter." En tout cas c’est la raison admise. Ceux qui veulent la créer littéralement se trompent. Le musée par définition donne à collecter des espaces aussi bien que les pièces exposées.
photos Wikipedia, blog brunelleschi, pileface.com |
Une fois à l’intérieur tu es condamné à sortir pour te représenter à l’extérieur tout ce que tu viens de collecter à l’intérieur. C’est une définition de ce à quoi sert un musée. Si tu n’y collectes rien ça ne vaut absolument pas la peine. C’est la raison de la promenade architecturale : "re-collecter." En tout cas c’est la raison admise. Ceux qui veulent la créer littéralement se trompent. Le musée par définition donne à collecter des espaces aussi bien que les pièces exposées.
L'apothéose de la collecte d'espaces dans une promenade
architecturale c'est l'Atheneum8 de Richard Meier où il n'y a rien
à retenir d'autre que le plaisir du parcours: c'est le programme idéal pour
illustrer ce que je retiens de l'espace muséal.
Mon admiration pour Meier vient de là: comment réussir un projet presque sans programme, c'est l'architecture auto-référentielle, un équipement admis dans la culture anglo-saxonne dépourvue de l'idéologie qui prévaut dans les pays latins.
photo Google milimet.com |
Mon admiration pour Meier vient de là: comment réussir un projet presque sans programme, c'est l'architecture auto-référentielle, un équipement admis dans la culture anglo-saxonne dépourvue de l'idéologie qui prévaut dans les pays latins.
VAD Comment se référer au Guggenheim sans avoir vu ni
savoir lire une coupe ?
Tu livres peu d’horizons à l’intérieur de ce musée.
Est-ce par pudeur pour cette période où l’excès d’horizon, sa menace, sa fixité
paysagère signifiaient l’inconnu et le néant ? Ou bien le programme
nécessite-t-il une forte intériorité ?
H.C. J’ai fait en sorte que mes musées soient des musées
de plain-pied. Dans un cas de plain-pied évident, parce que c’est plus rassurant
de voir des pièces lourdes par terre ou dans une fosse (Arles). Dans l’autre
cas –ça reste fondamental et tout le monde le ressent, mais personne ne l’a
bien expliqué– il y a un paradoxe à résoudre : le programme d'un musée
produit un enfermement et l’enfermement s'oppose à la modernité. Arles se
constitue autour d’une hélice, qui n’est pas un triangle fermé car les
échappées s’y déploient. Dans le carré de Péronne, il y a constamment des
échappées visuelles orientées vers le sol, qui révèlent que nous sommes en
l’air. C’est déjà une abstraction. Une fois en direction de l’eau, à une autre
reprise vers le sol, sans qu’on sache où. La guerre, on aimerait que ce
soit une abstraction, on résiste au fait que ce soit naturel. Les choses qui
restent inexpliquées d'un travail résistent à la capacité de les expliquer, ou
bien sont inexplicables.
L’intériorité est obligatoire. Les échappées visuelles
sont toutes verticales, étroites, pour retenir l’espace, éviter sa fuite.
L’autre manière de retenir l’espace est utilisée à Arles par une paroi
horizontale haute, un rideau de béton qui pince l’espace, montre le
fleuve. C’est une attitude anti-touristique. Le touriste veut être
impressionné, veut du spectaculaire. L’architecture peut fournir des
informations avec une très grande retenue car l'émotion est au bout.
photo Marcela Espejo |
VAD Y a-t-il des points de vue particuliers qui
explicitent comment c’est fait ? Peut-on se représenter l’architecture qui
réunit ce qu’on en voit selon les différents angles ? Dans la villa
Savoie, le fait qu’elle soit carrée (figure élémentaire et identifiable sans
distinction de point de vue), permet de la comprendre, même vue partiellement.
Le musée se présente ici de manière complexe. Chaque face semble pouvoir
s’adresser à une sollicitation du monde. Une forme d’indépendance apparente,
qui n’explicite pas le contenu. L’unité
qu’elles constituent n’est pas forcée. Chaque point de vue en appelle alors un
autre. Un récit peut-il se constituer entre points de vue particuliers ?
La question concerne l’endroit où s’exprime le lien
entre :
L’œuvre, l’architecture comme espace qui contient
l’œuvre, l’architecture qui contient les espaces qui contiennent les œuvres.
Quelle perception pour cet emboîtement ?
H.C. Si tu as une culture architecturale, une fois fait
le tour du bâtiment, tu comprends le plan, la coupe, la lumière. Mais il est
question d'être explicite aux non-initiés: un musée est un coffre-fort. Un
musée recèle toujours de la valeur. L’apparence de perméabilité, fragilité
(modifiable par une pluie) de dépendance à l’extérieur sont interdites. Le
musée a donc recours à des dispositifs de prise de lumière qui lui sont
propres, discrets.
Chacun peut pourtant constater que cette fermeture apparente n’est pas antinomique d’une lumière naturelle importante. Au moment de sortir, chacun en se retournant est confronté avec une lecture presque simultanée entre extérieur et intérieur, peut comparer son souvenir de l'intérieur, sa lumière, et ce qu'il voit dehors.
Pour en savoir plus il fixe le regard, le souvenir. C’est ça la magie de l’architecture.
Chacun peut pourtant constater que cette fermeture apparente n’est pas antinomique d’une lumière naturelle importante. Au moment de sortir, chacun en se retournant est confronté avec une lecture presque simultanée entre extérieur et intérieur, peut comparer son souvenir de l'intérieur, sa lumière, et ce qu'il voit dehors.
Pour en savoir plus il fixe le regard, le souvenir. C’est ça la magie de l’architecture.
VAD En sortant on est frappé par l’ombre portée des
cabochons blancs sur cette façade de béton ensoleillée. Dans cette région, ils
peuvent rappeler les horizons vallonnés de croix blanches …
H.C. Oui, ce sont les couches d’interprétation que l’on
donne. Un écrivain du coin a pensé qu’un tel musée devait avoir été conçu par
un architecte très vieux. Je trouve cet hommage touchant.
Les cabochons, c’est aussi une idée liée à l’expérience
du site. Le béton blanc s’imposait. En visitant le site le mur nord du château
m’est apparu vert alors qu’on le savait en briques. Il était couvert de mousse
et moisissures. J’en ai déduit que les "moustaches"9
étaient particulièrement à craindre sur ce béton blanc. J’ai donc dû inventer
un truc pour décider, géométriquement, où les moustaches se poseraient. Ces
cabochons, exclusivement présents sur les faces ensoleillées, accompagnent
ainsi la course du soleil. Les ombres se combinent avec les "moustaches",
pour faire vibrer10
la surface, au même titre que les bossages ou les pointes de
diamant. Cela crée une épaisseur dans laquelle le béton ne constitue que le
fond. J’avais même imaginé leur financement par souscription, afin d’y faire
graver le nom des disparus durant la guerre mais l'idée ne put pas aboutir. Les
cabochons sont en marbre pour souligner la valeur de l’individu par rapport à
l’ensemble.
V.A.D. Pourquoi blanc ?
H.C. Plus tu te consacres à un projet, plus il te séduit.
Déjà parce qu’il confirme tes intuitions, puis parce que tu y reconnais ce qui
t’a influencé. Ces mêmes choses peuvent, à leur tour, influencer. Comme
architecte tu n’es qu’un médium, un point de passage, pas un génie. J’avais vu
des photos et des films sur les soldats combattant au front. Quelque chose
m’avait marqué quand j’étais jeune. Là, le conservateur m’appelait parfois pour
me montrer les matériaux d’époque, les « actualités » et j’ai
compris, très tard donc, ce qui m’impressionnait comme à tout le
monde ; quand les soldats surgissaient des tranchées, couverts de boue,
ils étaient comme des fantômes : blancs de craie !
Quand j’ai vu un morceau éboulé du mur du château, j’ai vu derrière la brique le tout-venant fait de blocs de craie ! la matière même de l’architecture. Le musée sorti de terre ne pouvait être que blanc.
Quand j’ai vu un morceau éboulé du mur du château, j’ai vu derrière la brique le tout-venant fait de blocs de craie ! la matière même de l’architecture. Le musée sorti de terre ne pouvait être que blanc.
NOTES
1 Au comble du conflit :
60 000 morts en une seule journée dont 25 000 britanniques.
2 Musée de l'Arles Antique 1983-1995
3 D'où la nécessité de faire appel à I.M.Pei
4 Dont deux exemples ont été construits, l'un à
Ahmedabad en Inde et l'autre au Japon, le Musée des arts occidentaux de Tokyo,
1959.
5 Qu'il soit vitré ne change rien.
6 C'est une figure inexplorée mais aussi une figure
dynamique redoutable, alors que la figure en hélice, avec ses angles dégagés,
nous permet d'échapper à l'enfermement du triangle qui exclut la modernité.
7 Paradoxe valide pour une recherche architecturale
moderne adulte, affranchie des canons classiques du seuil depuis l'Antiquité
(frontalité, emmarchement, colonnade, symétrie, enfilade, etc.)
8 Musée à New Harmony, Indiana, 1979, voir http://www.bluffton.edu/~sullivanm/meier/athexts.html
9 Moustache: expression consacrée de la bavure
chargée de particules salissantes qui s'ecoule en se concentrant autour de
toute aspérité d'un mur sous l'effet du ruissellement des eaux pluviales.
Curieusement ici, du fait qu'elles ne sont pas exposées à la pollution, les
parois sont dépourvues de "moustaches".
10 Comme les coquilles Saint Jacques recouvrant la
"Casa de las Conchas"à Salamanque.
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